Je m'émancipe....

En ce beau jour du 24 avril, nous nous retrouvons Gaby, Jean-Michel, Julien (merci d'être venu me chercher) et ma pomme (Vincent) au péage sud de Beaune à 10h00 (ouf, pas trop tôt) pour une expédition préparée de longue date (la veille au soir) au Poupet. Laurent nous rejoint vers 11h00 à l'école.

Arrivée sur place, toujours les mêmes questions (nord ou nord-ouest, le Poupet ou la Côte?) et première déconvenue, la route d'accés au Poupet est fermée... Qu'à cela ne tienne, nous montons à pied (oui oui) avec nos voiles et le casse-croute évidement. Après quelques litres de sueur, nous y sommes. Quelques voiles en l'air, quelques-unes au déco. Puis enfin que nous au déco! En éminants membres du club Bel'Air, nous sortons du sac vivres et boissons pour un pic-nique improvisé sur le déco sous le ballet des voiles qui tournent au dessus de nos têtes.

Repus, 13h00, il faut quand même songer au décollage. Je ne pars pas le premier, celà laisse à quelques chanceux le temps de voir l'extra-dos de ma voile pendant un cours instant... Je suis parti tellement léger que j'ai même oublié le vario. Je ferais confiance à mes sensations et mes potes. C'est parti pour jouer l'essuie-glace devant le déco avec quelques descentes qui me font transpirer.

Enfin, je suis en haut du bocal, Laurent aussi et il me propose par radio d'aller voir le déco "bleu" juste à côté de Salin. Soit, je suis quelques mètres en dessous de lui mais je galère pour monter plus alors en avant. La transition, un peu agitée, me permet d'arriver sans avoir trop perdu. Je vois Laurent qui me double comme une balle sur la droite vers Salin. Mais cette fois je suis bien au dessus. Je le vois tenter de se refaire sur Salin mais il ne trouve rien et va s'appuyer sur la Côte. J'avais fait demi-tour dans la vallée et je suis à mi-chemin entre le Poupet et la Côte avec un objectif initial de retourner me poser au Poupet. Visiblement, il ne veut pas revenir, je le rejoins. Après avoir repris du gain, il tente l'option Arbois en direct et s'enterre. Je suis donc livré à moi-même et décide de contourner le relief par l'ouest pour aller me poser sur le terrain d'Arbois.

En approche je reprend du gaz et je passe Arbois pour aller me poser un peu plus au sud entre les vignes, les lignes électriques (attention à la présence d'un poste EDF) et les chevaux...

Heureusement que j'ai des amis (je ne suis pas bon en stop)... Nous finissons l'après-midi sur la terrasse d'un café avec Bruno et Kiki qui nous on rejoint.

Quel pied, 2010 sera l'année des cross... enfin quand il fera beau!

Vincent